•  La sortie "Tulipes" comme nous la baptisons est toujours très prisée. Aussi, ce jeudi nous étions 30 pour aller nous régaler du magnifique spectacle qu'offrent les champs de tulipes.

    La tulipe est une très belle fleur. Gracieuse aux couleurs chatoyantes, elle s'épanouit juste au début du printemps comme pour nous aider à lutter contre la morosité de l'hiver.

    Mais d'où nous vient cette belle? Elle fut introduite en Europe par Augier Ghislain de Busbecq, savant, diplomate, botaniste et naturaliste belge.

    Voici son histoire:

    La tulipe 

    C’est à Andrinople, en 1554, lors de son premier voyage, que Busbecq découvrit des tulipes en fleurs et qu’il fit l’acquisition de bulbes qu’il offrit ensuite aux jardins impériaux à Vienne. 

    Probablement originaire d’Anatolie, la tulipe était déjà à l’honneur du temps de Soliman le Magnifique. Chaque année, au printemps, une somptueuse fête était organisée dans les jardins du palais en l’honneur de la tulipe, fleur préférée du sultan. La tulipe doit son nom au mot turc tülbend (turban) auquel la fleur ressemble. 

    Le savant botaniste Charles de Lescluse (Arras 1526-Leyde 1609) fut médecin du roi Ferdinand et s’occupa des jardins impériaux à Vienne de 1573 à 1592. Il y rencontra donc la tulipe et succomba aux charmes de cette belle fleur. Il en constitua une collection. Lorsque de Lescluse fut nommé à la chaire de botanique de Leyde, il quitta Vienne et emmena sa collection de tulipes avec lui en Hollande. 

    Quelques années plus tard, au siècle suivant, une véritable tulipomania s’empara des amateurs de plantes et donna lieu à des spéculations financières. La tulipe était devenue un symbole de richesse. Un bulbe valait parfois le prix d’une maison à Amsterdam ou la dot d’une jeune fille. La tulipe fit et défit des fortunes. En 1637, le gouvernement intervint par une loi pour interdire ces folles transactions. La tulipomania gagna les pays voisins et en France le moraliste La Bruyère (1645-1696) décrivit l’amateur de tulipes dans ses « Caractères ». Dès le début du XVIIe siècle, beaucoup de tulipes apparurent dans les tableaux de fleurs ainsi que dans les célèbres carreaux de faiënce de Delft ornés en bleu de cobalt sur fond blanc. Mais cet engouement pour les tulipes s’affaiblit dès la fin du siècle. 

    Durant ce temps, les horticulteurs en propagèrent la culture et les variétés ; l’oignon se faisant moins rare, les prix devinrent moins chers… 

    Mais comment parler de fleurs sans un peu de poésie........  

     La tulipe

    Moi, je suis la tulipe, une fleur de Hollande;
    Et telle est ma beauté, que l'avare Flamant
    Paye un de mes oignons plus cher qu'un diamant,
    Si mes fonds sont bien purs, si je suis droite et grande.

    Mon air est féodal, et, comme une Yolande
    Dans sa jupe à longs plis étoffée amplement,
    Je porte des blasons peints sur mon vêtement,
    Gueule fascé d'argent, or avec pourpre en bande.

    Le jardinier divin a filé de ses doigts
    Les rayons du soleil et la pourpre des rois
    Pour me faire une robe à trame douce et fine.

    Nulle fleur du jardin n'égale ma splendeur,
    Mais la nature, hélas! n'a pas versé d'odeur
    Dans mon calice fait comme un vase de Chine.

    Théophile Gautier

    La photo du jour :

     

    Ho... Landes, l'autre pays de la tulipe

     

     


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  • Bien qu'officiel depuis la veille, c'était vraiment ce jour le printemps. Une température tutoyant allégrement les 20°, un ciel clair, et nous voici donc à Lit, sur un circuit tout nouveau élaboré par notre ami Hubert que son coeur  amène fréquemment en ces lieux.

    Tracé préparé de longue date, mais que le méticuleux Hubert a pris soin, le matin même encore, d'aller vérifier si rien n'aller entraver son bon déroulement.(pousses d'ajoncs et de ronces)

    Ce parcours de 10km (sans la TVA) était très agréable, vallonné  sans trop, terrain dunaire oblige, traversant de superbes parcelles de pins particulièrement bien entretenus (chose rare)

    beaux pins entretenus

    et d'immenses coupes rases. C'est dans une de ces coupes, que Monique a essayé de prendre son envol par une magnifique chute, la seule racine qu'Hubert avait oublié. Malheureusement comme elle ne m'avait pas prévenu vous n'aurez que le cliché de l'athlète se relevant

    Une sortie "aux petits oignons"

    Nous étions 38, ce qui dans la traversée des coupes donnait une colonne s'étirant sur plus de 500m.

    Une sortie "aux petits oignons"

    Puis à 2/3 du parcours, changement de paysage, nous voici enfoncé dans la forêt profonde, cheminant tout en haut d'impressionnants talwegs, sur une étroite piste pavée de pierre et de béton ...

    piste desd résiniers

    que Bernard suppose être la piste des résiniers. N'ayant pas eu confirmation de cela, nous nous sommes résignés à la considérer comme telle.

    De l'un de ces sommets on peut apercevoir au lointain l'église et la Mairie de LIT.

    église et mairie de Lit

    Mais lorsque l'on est en haut faut redescendre, pente très sableuse et abrupte susceptible de provoquer des chutes, que d'aucuns attendent peut être, c'est vrai que c'est plus marrant

    descente  pente

    De retour au centre de Lit, Hubert nous fit bifurquer sur la gauche et nous voici sur une terrasse où nous attend Evelyne, avec force pâtisseries et boissons diverses, qui avait abrégé son parcours pour nous réserver cette surprise. Reconnaissons qu'en fin de rando ça fait quand même du bien, mais que l'internaute extérieur à l'asso ne se méprenne pas, ce n'est que le petit plus qui rend, entr'autres, notre asso unique.

    Compte tenu de la qualité du parcours et de celle de la réception, nous les avons élus "Super couple du jour"

    Evelyne et Hubert

    La photo de la semaine :

    Depuis le début de notre ére, notre beau pays a été traversé par des hordes barbares et soumis à d'incessants flux migratoires.

    Cependant, il reste encore des descendants des Gaulois. Nous en avons retrouvé un, compte tenu de la couleur de ses cheveux  nous ne sommes pas sûrs qu'il soit de pure race ...

    Vercingéthorax


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  • Circuit de 11 km au départ de Vielle qui a la particularité de nous faire passer prés de trois moulins. Le premier, au quartier de Pelle, est un moulin-scierie encore en état de fonctionnement. Il ne peut être visité qu'avec l'autorisation des propriétaires trés souvent absents. Pour le voir, il faut quitter le circuit pour gagner le quartier de Pelle où il se trouve. Donc nous ne l'avons pas vu. Un peu plus loin nous passons prés du moulin de Binaou. Beau moulin parfaitement restauré dont l’environnement a été végétalisé pour un faire un site très agréable. Malheureusement, les propriétaires qui souhaitent préserver leur tranquillité n'en autorise pas l’accès. Nous ne l'avons pas vu non plus. En passant prés du troisième moulin, celui de Loupsat, nous n'avons vu que le ruisseau qui l'alimente et le lavoir situé prés de la route.

    Le lavoir

    Point de moulin mais de beaux chemins, qui traversent des parcelles de très beaux pins, ce qui n'est plus monnaie courante dans la forêt landaise.

    de beaux pins

    De grands espaces dénudés, sans le moindre arbrisseau, recouverts par l'herbe jaune et où le vent du nord s'engouffre, nous cingle le visage et nous rappelle que l'hiver n'est pas terminé.

    la savane landaise

    Au milieu d'un de ces espaces dénudés, un totem ! Rien de cela. Il s'agit  simplement d'un arbre cassé sur lequel a été posé un rondin. Peut-être l’œuvre d'un bûcheron artiste.

    un totem? non !

     De belles rencontres aussi avec cette jument et son très jeune poulain qui prit soin très vite de mettre son rejeton à l'abri en s'éloignant rapidement de la clôture, à l'arrivée de notre groupe. Il y a eu aussi ces moutons noirs curieux qui venaient voir qui se trouvait de l'autre côté de la barrière.

    Les moutons noirs

    Pour cette rando, Bernard et Danièle étaient venus avec leurs petits enfants Arthur et Clovis et Monique était accompagnée de sa fille Sophie et de sa petite fille Laurine. Une présence bien rafraichissante qui faisait remonter vers les minimas la moyenne d'âge du groupe.

    Le groupe avec des enfants

    Un peu de poésie (Extrait d'un poème de Gilles Vigneault)

    "Un moulin tourne au grès de l'eau. Sa voix est vieille

    Et se perd dans le bruit des cascades tout prés

    D'un pont qui les traverse et paraît fait exprès

    Pour que le voyageur tende l'oreille."

    Et  pour conclure à la manière de  Louis Jouvet " Moulin.... vous avez dit moulin....."

    La photo du jour :

    habemus papam


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  • Jusqu'au XVIIIème siècle, Houas devait être un quartier important de Castets puisqu'on y avait construit une chapelle. C'est au lieu-dit "la Capère" que fut édifiée cette chapelle dédiée à Saint-Pierre, prés de la source du même nom.  On prétend qu'elle fut l'antique église paroissiale où on allait à la messe encore jusqu'au début du XVIIIème siècle. Elle fut détruite par un incendie  en 1775 mais elle était a peu prés abandonné depuis 1728.

    La source Saint-Pierre existe toujours avec son carré de maçonnerie mais elle difficilement visible car elle disparaît sous une  végétation inextricable. Il y a bien longtemps que l'on ne vient plus à la fontaine Saint-Pierre. Le quartier a bien changé, la modernisation et le confort des habitations font que les sources ne sont plus d'un intérêt vital. L'homme s'étant éloigné des lieux, la végétation a envahi la place, faisant disparaitre la source sous un épais tapis d'herbes, de taillis et de ronces.

    Pourquoi la source Saint-Pierre? Tout simplement parce que lorsque nos randonnées nous amenaient à passer par Houas, nous parlions de cette source, petit bout du patrimoine communal, et nous nous disions qu'il serait bien qu'un jour on vienne la dégager pour la rendre plus accessible et permettre à d'autres d'y revenir.

    En ce 5 mars, météo favorable, nous étions 4 volontaires, guidés par Claire qui savait exactement où jaillissait la source, à nous rendre sur place armés du matériel nécessaire au débroussaillage.

    Une demi journée plus tard,  fourbus, griffés par les ronces, maculés de boue et trempés de sueur, nous sommes heureux, la source Saint-Pierre est à nouveau visible et accessible. Il faudra y revenir lorsque l'herbe aura repoussé pour peaufiner le travail.

    Elle sera signalée, des panneaux sont en cours de réalisation.

    * * * * *

    La source Saint-Pierre à HOUAS


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  • Nous marchons à Léon, entends je ! à Léon ou chez léon? non c'est bien à Léon.

    Mais qui diable a t'il bien pu donner un prénom à un village?. Devant une question aussi angoissante, j'ai voulu savoir.

    Et je n'ai pas appris grand chose, si ce n'est que le village s'appelait Loun avant l'arrivée au pouvoir d'Henri IV qui l'a transformé en Léon, léon, leonis en latin dérivé de leo signifiant lion.

    Nous voici donc 25 sur ce nouveau parcours du Conseil Général long de 14km700.

    Parcours ennuyeux, les immenses coupes de pins laissant sur le sol des branchages désséchés offrent un aspect pitroyable, heureusement de ci de là , le jaune des ajoncs apporte un peu de lumière.

    le groupe à Léon

    Au bout d'un km, le genou de Monique Ga a laché l'obligeant à rebrousser chemin.

    Compte tenue de la longueur du parcours, au bout de 6 km, le groupe s'est scindé en 2 parties. La deuxième, composée des accidentés de la vie  (convalescents, grippés et fatigués chroniques) a parcoutu 10 km.

    les accidentés de la vie

    Dixième km qui devenait le point de jonction des deux parties, et où nous attendait une surprise.

    Chez Charlie, ci-dessous à gauche de notre Président préféré,

    chez Charlie

    qui avec son épouse participe à notre voyage annuel, nous attendait une grande corbeille de marveilles.

    merveilles chez Charlie

    Voila une sortie que je qualifierais d'adaptative et intelligente avec ce point de régénération

    Deux nouveaux adhérents, Frédérique et Henri qui, alors que d'autres ont "plusieurs cordes à leur arc", ont plusieurs cordes à leur violon. Violonistes connus et reconnus, anciens piliers des Archets de l'Adour.

    Résidant à Castets, ils viennent de créer "A portée de cordes" un quatuor de violons et violoncelles, qui se produira sûrement dans notre village prochainement.


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