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De source il en fut question puisque c'est de la "source de Yons" que partait notre randonnée. Située entre Mixe et Cap de L'homy, en pleine forêt, cette source qui selon les croyances locales posséderait des vertus thérapeutiques se trouve à la jonction de tout un réseau de chemins forestiers et pistes cyclables.
Pour innover, nous avons suivi le chemin tracé par le Conseil Général. Est-ce le hasard ou pour le rendre plus sportif mais ce circuit emprunte presque exclusivement des chemins sableux. De ce sable fin et fluide qui rend la marche plus difficile. Au demeurant excellent, pour travailler les muscles des jambes, cuisses et mollets.
Les deux premiers tiers de cet itinéraire se situent en forêt, longent la dune pour s'approcher de Cap de Lhomy.
Dune qu'un petit groupe de courageux n'a pas hésité à franchir pour aller voir l'océan.
Dans le dernier tiers du parcours le paysage change complètement. Plus sauvage avec un chemin qui serpente au milieu d'un maquis de genets...
et où l'on a vite l'impression d'être au milieu de nulle part. Très dépaysant avec un peu des allures de maquis corse.
Il faisait beau et chaud. 10 bons km de marche dans le sable avaient épuisé les énergies et tout le monde était heureux de retrouver la source de Yons terme de notre marche.
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C'est à Capbreton que se situe ce fameux Tuc des neuf églises, qui est le point le plus élevé du circuit éponyme. C'est un classique de notre planning mais qui a aussi la particularité d'être parmi les plus physiques, et peut-être même le plus physique.
Un terrain accidenté dans une forêt dunaire, avec des chemins sableux et de fortes déclivités qui mettent à rude épreuve les mollets non entraînés. Tout cela dans une forêt de pins, chênes verts et chênes lièges créant de beaux paysages ombragés où il fait bon marcher par temps chaud. Ce qui n'était pas le cas aujourd’hui, car malgré un soleil généreux un petit vent frais venant du nord-ouest incitait à rechercher plutôt le soleil que les places à l'ombre.
Un petit passage le long du Boudigau à l'eau boueuse qui n'avait pas très bonne mine à cette heure de marée basse.
Au détour d'un chemin rencontre avec deux sympathiques chèvres que tout le monde voulait approcher et caresser. Je crois même que Madame Chèvre avait entamé une conversation, certainement intéressante, avec une de nos randonneuses sous le regard incrédule de Monsieur Bouc.
Notre itinéraire nous conduisait ensuite dans les premiers lotissements de Capbreton pour franchir à nouveau le Boudigau...
et reprendre les chemins en forêt. Il n'y a pas eu de photo de groupe sur le pont cette fois-ci. La tradition se perdrait-elle?
La montée vers le Tuc des neuf églises, longue et assez pentue, en fit haleter plus d'un.
Une fois atteint le sommet tout le monde cherchait les neuf clochers que l'on est censé voir depuis cette altitude. Déception, un seul clocher a pu être vu.
Il faut dire que la végétation a beaucoup grandi, et que la dernière coupe rase qui dégage la vue date d'il y a très longtemps, si l'on tient compte de la taille des arbres qui entourent le Tuc.
Nous étions 28 à parcourir les 11 km de cette randonnée
La photo du jour :
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Titre surprenant n'est-ce pas? qui mérite une petite explication, sûrement !
La sortie du jour, proposée, nous pensions l'avoir déjà effectuée. C'était en partie vrai, mais pas dans le même sens, en fait en verlan, à l'envers quoi, comme le titre, ce qui nous donne à Lesperon.
Et ce sous la houlette d'une représentante du club de ce village, Véronique.
Hormis le final, c'est bien un nouveau tracé, particulièrement attrayant, que nous avons découvert et que nous avons classé spontanément dans le Top 10 de nos meilleures sorties.
A l'instar de la semaine dernière, une belle canopée, quasi permanente, d'une remarquable verdeur.
Admirez ces touffes d'osmondes royales ...
Avant de poursuivre, je dois signaler le retour de JPS, requinqué et muni d'un nouveau bâton de marche de sa fabrication.
Je ne voulais pas satisfaire ce besoin, frisant la pathologie, de la photo sur un pont, mais sous la menace j'ai du m'exécuter.
C'est beau ! je n'ai plus envie d'écrire et vous peut-être de lire ...
Et si c'était ça le bonheur ! m'ont murmuré les chevaux, ...
repris dans son lent et sinueux parcours par ce petit cours d'eau.
Notre dynamique guide nous a appris qu'à l'époque des diligences, pour permettre la traversée des ruisseaux, c'étaient des blocs d'ardoises qui faisaient la jonction des deux rives. Ci-dessous, une partie d'un bloc immergée.
Et alors que l'on croyait en avoir terminé, apercevant le panneau Lesperon, nous nous sommes à nouveau engagés dans la forêt.
Ce qui nous a permis de voir un pin résiné traditionnellement, c'est à dire au hapchot, sans adjonction d'acide sulfurique, comme ce fut le cas malheureusement au siècle dernier. Toujours le profit, tant pis pour la nature et les gemmeurs.
Et notre promenade s'est achevée par la classique traversée de la superbe bambouseraie, où fort heureusement aucun "coup de bambou" n'a été à déplorer.
La photo du jour :
* non retouchée
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Il faisait très beau ce jeudi et cela laissait à penser que nous serions très nombreux à marcher en se référant à la fréquentation habituelle des sorties par grand beau temps. Ce ne fut pas la foule. Nous étions 32, soit un effectif moyen, loin des records de participation. Comme quoi les statistiques ne permettent pas toujours des prévisions exactes.
Le départ de cette balade se situe prés d'une passerelle et comme le dit le dicton des Par Chemins "Où il y a un pont, il y a une photo" Nous avons sacrifié à la tradition...
Cette randonnée au départ de Saint-Julien-en-Born qui longe d'abord le ruisseau "Le Mézos", pour ensuite continuer le long du "Courant de Contis", est vraiment un très beau circuit dont une grande partie se fait sous les frondaisons de vergnes, chênes, bouleaux, frênes et autres feuillus. Ce qui est très agréable par forte chaleur et c'était le cas.
De nombreuses zones inondées aux allures de mangroves des régions tropicales ou d'autres avec des arbres les pieds dans l'eau et la végétation flottante sur ces eaux stagnantes nous font penser aux Everglades de Floride ou au Bayou de Louisiane et l'on s'attendrait presque à voir émerger la tête inquiétante d'un alligator .
Marcher le long d'un ruisseau réserve quelques surprises. Les crues de l'hiver, très certainement, ont creusé des brèches dans les berges du courant créant des petits bras d'eau infranchissables qui empêchaient notre progression. La réflexion s'engage, rebrousser chemin ou franchir l'obstacle les pieds dans l'eau?. Un tas de vieilles branches laissées là par la décrue fit vite le bonheur de notre équipe du génie civil. Tels les castors (pas vraiment juniors), avec quelques branches et quelques troncs jetés dans l'eau ils eurent vite fait de faire, non pas un un barrage, mais un gué permettant de rejoindre l'autre rive.
Une assistance au franchissement se met en place pour aider ces dames et ces messieurs aussi à traverser sans risquer la chute dans une eau pas très claire. Ouf, tout le monde est passé sans incident!. C'est peut-être un petit regret pour les photographes qui attendaient le doigt sur le déclencheur pour faire la photo du jour...
Le retour, le long de ces grands champs, où des tracteurs qui préparaient les semailles du maïs, soulevaient au loin des nuages de poussière, s'est effectué sans mauvaise surprise.
Circuit à retenir pour les journées de forte chaleur et loin des périodes de pluie.
La photo du jour :
Il semblerait que seul notre reporter-photo ait aperçu quelque chose d'insolite ...
Le parcours du jour :
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non ce n'est pas un cours sur la conjugaison.
Même si, effectivement, marcher est l'infinitif de ce verbe, marché est la manifestation que nous organisons le 1er mai.
Ce 30 avril, le groupe était réduit; se partageant entre deux activités.
Une partie pour la marche comme chaque jeudi...
Les guides habituels et votre serviteur employés dans le second groupe, c'est une nouvelle fois Hubert qui supplée et vous raconte le parcours:
"Nous étions peu nombreux : 11 marcheurs à prendre le départ pour notre petite rando, en majorité .... la gent féminine.
Après avoir parcouru quelques hectomètres sur la piste cyclable, nous avons emprunté un chemin tracé il y a quelques temps par notre ami Bernard MIRAMBEAU.
Ce chemin nous a conduit sur le sentier qui serpente le haut du ruisseau Girons.
Nous avons trouvé un endroit très verdoyant, principalement planté de chênes.
De là, nous nous sommes retrouvés le long du ruisseau que nous avons suivi jusqu’à la maison landaise de Girons.
Cet endroit est l’endroit idéal où il est agréable de faire une pause et d’immortaliser ce moment.
Puis nous avons poursuivi notre chemin en longeant la ferme photovoltaïque.
Sur le chemin du retour, comme il faisait beau et chaud, nous n’avons pu résister à l’invitation de ce tronc d’arbre couché sur le sol qui ne demandait qu’à nous servir de siège et nous offrir encore quelques minutes de détente.
Et puis retour vers 16 h 30 par les chemins forestiers, en passant par Camerade.
Soit au total une marche d’environ 10 kms sur terrain sec et agréable."
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Une autre partie avait rendez-vous au Hall des Sports, lieu où se déroulera le Marché Artisanal.
Voilà une manifestation qui ne va de soi. Un travail considérable doit être effectué en amont.
Les par chemins ont un président, comme il se doit, mais en fait c'est un binôme qui dirige cette association.
Binôme constitué de René, le président et de son épouse Gérardine, épouse dont il ne se sépare jamais, même par temps de pluie ?
Depuis le mois de février leur ordinateur tourne à plein régime pour trouver des participants, suffisamment , mais pas trop, éviter les doublons (beaucoup fabricant des bijoux en matériaux divers) la salle n'étant pas extensible, régler les diverses et nombreuses formalités.
Ceci étant, il fallait aussi gérer la mise en place des participants dans la salle, tout devant être quasiment millimétré.
Un plan a donc été établi par notre binôme; ci-dessous le consultant:
C'est plus d'une dizaine de parchemineurs qui, décamètre, cutter, bandes collantes, protections etc..., traçaient les emplacements...
pour installer ensuite tables, grilles, chaises, sans oublier le bar et le stand de restauration rapide.
Et évidemment quoi de mieux que d'expertes mains féminines pour livrer un ensemble d'une propreté impeccable.
Rendez-vous à demain pour le compte-rendu de cette manifestation ...
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