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La flaque d'eau
Au départ de notre rando de ce jeudi 23 avril, nous longeons un moment la route de Soustons qui borde les zones marécageuses de l'Etang Noir. Les premiers iris jaunes sont en fleur tandis que les osmondes et autres carex (ces grosses touffes d'herbe) s'épanouissent.
D'un point un peu plus élevé, nous pouvons apercevoir l'Etang Blanc.
Etang Noir, Etang Blanc, leur nom provient surement de la différence de couleur de ces deux étendues d'eau l'une par rapport à l'autre. L'Etang Noir plus profond et vaseux paraît plus sombre que l'Etang Blanc qui n'a que 65 cm de profondeur en moyenne. L'Etang Noir se jette dans l'Etang Blanc qui, par un court exutoire, se déverse dans l'Etang de Hardy et lui même dans l'Etang de Soustons.
Quittant la route nous nous enfonçons dans la pinède qui est ici bien escarpée.
Nous suivons un balisage rouge qu'il est difficile de ne pas voir...
et qui nous mène dans les profondeurs des dunes côtières, celles là même qui empêchent les eaux de la lande de s'écouler naturellement vers l'océan et provoquent la formation de ce chapelet d'étangs dont nous sommes familiers avec notre étang de Léon.
Très belle lumière dans cette forêt mélangée de pins et de chênes liège.
Les quelques chênes (pédonculés) sont en fleur et leur pollen s'ajoute à celui des pins pour former de jolis dessins à la surface des flaques d'eau.
Parlant de flaque d'eau, la première que nous avons rencontrée n'était rien comparée à la suivante. Elle s'étalait dans une zone basse, débordant largement de l'emprise du chemin.
Et je suis sure que nos joyeux randonneurs retiendront de cette balade le passage épique de touffe de molinie en touffe de molinie.
Etant tôt dans la saison, il y avait entre les dunes des zones basses envahies par l'eau, faisant crever les pins. Les grenouilles nous ont offert un beau concert.
Petite halte sous un chêne-liège avant de prendre le chemin du retour, un peu sableux mais sec.
La photo du jour :
ami randonneur, lève la tête !
Le parcours du jour :
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