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Par Singer le 15 Avril 2017 à 09:46
Le 15 octobre 2016, les Par Chemins se sont réunis pour leur assemblée générale annuelle. Comme chaque année cette assemblée a eu lieu dans la salle du Barrat à Castets. Salle très conviviale et tout à fait adaptée à notre conception de l’évènement.
L'assemblée générale est un moment important pour une association. D'abord, cela permet de réunir un maximum de membres, c'est l'occasion de faire le point sur l'exercice écoulé puis cela permet à chacun de s’exprimer de critiquer ou de faire des suggestions sur la gestion ou l'organisation de l’association. Le bilan moral a permis de revenir sur les moments forts de l'année, sorties, voyage, animations. Le bilan financier a dévoilé la bonne situation de nos finances. Aucune remarque ou suggestion n'ayant été faite ces deux bilans ont été adopté à l'unanimité.
L'élection du tiers sortant a eu pour effet de reconduire dans leurs fonctions les 3 membres sortants, aucun nouvelle candidature n'ayant été proposée.
Monsieur le Maire absent été représenté par Monsieur Yvon Duboscq, adjoint. Nous avons eu le plaisir d'accueillir aussi 4 autres conseillers municipaux venus assister à notre assemblée. Cette marque d'intérêt nous flattent et nous fait plaisir.
Après le poids des mots il y a eu le choc... des verres mais ça c'était pour trinquer autour du pot de l’amitié. J'en profite pour remercier ceux et celles qui ont préparé les toasts et amuse-bouches aussi délicieux que variés qui ont régalé les convives.
La soirée s'est achevée autour de l'excellent repas préparé et servi par notre équipe de cuisinières que je remercie chaleureusement pour la qualité du repas proposé sachant l'investissement que cela demande.
Notre ami Hubert nous a fait le plaisir de partager avec nous ce moment. En illustration de mon article j'y joins celui qu'il a fait paraître dans dans le journal Sud-Ouest.
RenéT
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Par Téner le 20 Novembre 2016 à 10:52
Effectivement c'est la première fois que nous foulons les kilomètres de ce circuit dont le départ se situe dans la ville de Peyrehorade, mais pour éviter la marche en ville et pour raccourcir un peu nous avons choisi de partir en pleine nature du côté de Cagnotte.
Nous n'étions qu'une quinzaine pour cette sortie malgré un très beau soleil. Sujet de satisfaction, malgré la distance pour gagner le point de départ et l'isolement de celui-ci tout le monde est arrivé à bon port sans difficulté.
Au départ un panneau nous signale que nous allons rencontrer une palombière, prudence en cette période d'ouverture de la chasse à la palombe. Il nous faudra avertir de notre passage pour éviter tout risque de nous alourdir de quelques grains de plomb. A proximité, coup de sifflet pour nous signaler. Pas de réponse, il n'y a personne nous pouvons passer sans risque. Très belle palombière sur une structure métallique qui émerge au dessus de la cime des chênes..
Le chemin large et empierré descend assez rapidement vers le fond d'une vallée sous les frondaisons des chênes et châtaigniers aux feuillages mordorés, que le soleil illumine.
Dans un pré nous croisons une buse sur un pieu qui guette sa proie dans un immobilisme parfait.
Un peu plus loin nous passons près de belles maisons, ce qui nous fait penser que nous ne sommes pas loin de Peyrehorade.
Dans un jardinet une résidence secondaire au charme particulier.
Le circuit original a été modifié dans sa partie sud et emprunte maintenant un peu plus de routes. Ce sont des petites routes et il n’y a pas beaucoup de circulation.
Nous retrouvons la campagne avec ses grands champs verts, paysages inhabituels dans nos landes. Là nous y avons croisé quelques belles blondes.
Nous retrouvons la forêt avant de regagner les voitures avec une magnifique allée et un bon dénivelé. Nous étions descendus au départ, il fallait remonter.
Très beau circuit, assez physique et qui mériterait d’être revu au printemps.
Pourquoi Circuit de l'Empereur? Je ne le sais pas. Je n'ai pas trouvé l'explication mais ma quête continue et je vous le ferais savoir si je trouve.
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Par georgette le 22 Octobre 2016 à 19:40
Ce jeudi 20 octobre nous partons à la découverte du Marais d'Orx. C'est un extraordinaire espace de marais, chargé d'histoire, aux confins des communes de Labenne, Orx, St Martin de Seignanx.
A travers l'histoire, les premières mentions remontent au XIIIème siècle pendant lequel le Roi Duc Edouard d'Angleterre concède l'exploitation d'un moulin sur "notre étang d'Orx près de Labenne"
Il figure sur la carte de Cassini (XVIIIéme siècle).
Sa formation pourrait être la conjugaison de trois phénomènes géologique et géographiques: une très ancienne ride de l'écorce terrestre, les vestiges d'un des lits de l'Adour, et une lagune née de la formation de la barrière de dunes.
Ce marais couvre une superficie de 774 Ha en forme de croissant de 1,5 km de large sur 3,5 km de long. De quoi se dégourdir les jambes !
Nous sommes accueillis au départ de la rando au Pavillon Béziers (nom qui n'a rien à voir avec la ville languedocienne, mais qui est celui d'un des principaux propriétaires et acteurs de l'assèchement du marais sous Napoléon III).
Ce bâtiment restauré et surélevé abrite le hall d'accueil et une exposition décrivant le paysage. Bien sûr nous n'avons pas résisté au plaisir de faire la photo de Francis sous les traits de Napoléon Ier.
Car c'est Napoléon Ier qui ordonna le premier décret d'assèchement du marais.
Jusque là toute une population vivait de la chasse, de la pèche, de vaine pâture. "Terre de queste",les impôts étaient allégés moyennant l'entretien du marais. Au XIXème siècle les choses changent et sous l'impulsion de savants tels que le médecin botaniste de Dax, Thore, le marais est perçu comme malsain.
Il faudra tout de même attendre 30 ans pour que ce décret d'assèchement soit suivi d'effet. Les premiers résultats sont l’œuvre de Lefèvre-Béziers qui fait creuser 40 km de fossés, 70 km de rigoles, 22 km de digues de ceinture et l'élargissement du cours d'eau naturel, le Boudigau, qui se jette dans la mer entre Hossegor et Capbreton. Un travail colossal compte tenu du fait que tout a été fait à la pelle !
Nous marchons maintenant sur l'une de ces digues, le canal de ceinture à notre droite, le marais à notre gauche.
De loin en loin, des "observatoires" ...
nous permettent de jouir du paysage et de la présence d'animaux sans les déranger.
De nombreuses espèces de canards se reposent sur l'eau. Ceux qui ont des jumelles identifient le canard souchet...
avec son drôle de bec trop large. Et quel plaisir de scruter la surface du marais à la recherche de l'aigrette garzette ou peut-être même de la grande spatule. Il se pourrait bien qu'elle ne soit pas encore arrivée chez nous à moins que...
Après avoir arpenté la digue nous voici arrivé dans le secteur des pompes. Eh ! oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, dès que l'homme a eu à sa disposition les moyens techniques pour le faire, il a pompé l'eau du marais pour l'assécher.. Les premières pompes étaient actionnée par une chute d'eau sur la commune de St André de Seignanx et dès que l'électricité a pu être employée, elles ont été remplacées par d'énormes pompes électriques. Les anciennes pompes contemporaines de Napoléon III sont visibles au pied d'un terre-plein alors qu'une grosse pompe "Franco tosi" est en place sous l'observatoire le plus élevé.
Pose casse-croûte...
Quelques uns d'entre nous grimpent en haut du mirador pour voir un paysage magnifique.
Au début de l'après midi, nous repartons vers le marais nord entièrement envahi par la jussie, cette plante invasive qui peut pousser de 2 cm par jour et que 4 ouvriers en cuissardes arrachaient à la main pour conserver le courant d'eau du canal de ceinture.
Au retour, un garde de la Réserve Naturelle nous explique que c'est la seule façon de l'éradiquer, encore que sur la partie "marais" elle ne soit pas combattue pour tendre à un nouvel équilibre naturel dans lequel la Jussie aura sa place mais pas plus.
Nous passons devant quelques maisons( souvent converties en gîte rural) qui ne sont autres que les métairies bâties sous Napoléon III par le Comte Walewski (enfant naturel de Napoléon Ier). En 1913, les frères Coyola mécanisent et modernisent l'exploitation et dans les années1950 ce domaine est un des fleurons de l'agriculture en Aquitaine. Les métayers d'Orx sont les premiers à utiliser des tracteurs après la guerre.
Mais en 1973-74, le coût de l'énergie augmente, c'est le début du déclin de l'agriculture intensive du maïs qui s'était développée dans le marais.
En 1984, c'est la fin de l'exploitation agricole du domaine d'Orx. Les pompes ralentissent, l'eau reconquiert le marais laissé à l'abandon.
En 1989, le Conservatoire du Littoral achète les 800 Ha du domaine et 6 ans plus tard il est intégré à la Réserve Naturelle du Marais d'Orx.
Encore quelques pas sur le "chemin du retour". Ca valait le coup : certains d'entre nous ont vu une superbe Cistude (tortue aquatique).
Elles sont rares à cette époque de l'année. L'eau déjà froide les incite à entrer en hibernation.
Et bien sûr, tout finit par un moment convivial autour de boissons chaudes qui accompagnent les délicieux cannelés de Monique ou le gâteau marbré de Véronique.
* * * * * *
Nous avons pris beaucoup de plaisir à effectuer cette rando-découverte et rigolé bien sûr !
Alors vous aussi...
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Par Singer le 21 Août 2016 à 12:31
Cette promenade clôture nos sorties open exceptionnelles, de l'été 2016.
Effet RIO ? toujours est il que nous n'étions que dix. Parité parfaite entre les membres de l'asso et les autres, cinq et cinq.
Je vais avoir l'impression de fortement me répéter en disant que les absents ont eu tort. Pourtant ...
Effectivement, après la pluie de la nuit et de la mâtinée, il faisait vraiment un temps idéal pour marcher, 19° mais sans vent, ciel particulièrement lumineux, exempt de tout nuage.
Toutes les étoiles pour nous ! ce qui sous la direction de Jany a entrainé une recherche des différentes constellations.
On doit avouer que nous n'avons toujours pas trouvé vénus. La faute à jupiter ?
Petit moment remarquable, un lever de lune. Surtout la rapidité avec laquelle on la voit émerger du rideau de pins ...
Un retour joyeux au bout de ces 6,5 km parcourus.
Un rafraichissement à l'arrivée et une bonne nuit d'un sommeil forcément peuplé d'étoiles.
Voir aussi dans "Insolite".
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Par Téner le 28 Juillet 2016 à 12:19
Ce vendredi 22 juillet, comme à chaque fois, la rando de nuit a commencé par un repas. C'est ce que nous avons trouvé de mieux pour faire patienter le public nombreux qui, tous les ans, assiste à cette animation.
Encore un satisfecit pour l'équipe des Par Chemins en cuisine, qui a régalé les marcheurs venus attendre à table la tombée de la nuit. Une petite entrée de crudités puis une assiette "espagnole" fort bien garnie (lomo, jambon, ventrèche, frites, piperade maison, oeuf) et pour finir un café gourmand qui ne manquait pas de gourmandises.
Après le repas tous les marcheurs se sont retrouvés sur les gradins du petit théâtre de verdure devant la salle du Barrat. Cette année encore la troupe théâtrale Art Sans Cible de Castets animait cette randonnée nocturne.
Et c'est devant cette même salle que, avant le départ de la rando, les comédiens ont donné leur première représentation.
Il s'agissait d'improvisations dont les thèmes avaient été choisis par les convives pendant le repas. Si l'improvisation n'est pas chose facile, il faut féliciter les comédiens qui ont fait preuve de beaucoup de talent sur des thèmes, bien sûr un peu scabreux, dont ils avaient eu connaissance quelques minutes avant.
La nuit étant tombée, il fallait se mettre en route. C'est environ 120 personnes, encore hilares après les sketches, qui se sont mises en route pour la marche. Mais auparavant tous les enfants ont eu droit à leur bracelet fluo; pour marcher c'est plus joli la nuit.
Première étape à "Salier", dans le très bel airial, propriété de Mme Duprat que nous remercions vivement de mettre à notre disposition un si bel endroit. C'est là, sous un grand chêne, à la lueur blafarde de deux ampoules, que nos amis comédiens ont donné leur deuxième représentation ...
pour la plus grande joie du public assis en demi-cercle sur la pelouse.
Reprise de la marche pour la deuxième étape. Après avoir quitté le goudron de la piste cyclable et emprunté un chemin forestier, sableux et poussiéreux en ces temps chauds, nous nous retrouvons à "Berlinguet" chez Xavier et Ingrid Labatut. Les comédiens sont déjà en place pour la troisième représentation. Les marcheurs s'installent autour de la petite scène aux lumières multicolores installée dans le sous-bois.
Là aussi des improvisations et ils nous ont régalés, amusés et épatés par leur talent sur des thèmes, dont le "brexit" à l'intention de notre amie anglaise Jayne, ci-dessous à gauche, choisis pendant le repas.
Après cet excellent moment, il fallait penser à rentrer car nous n'avions fait que la moitié du chemin. Jany pris la tête de la colonne, alors que Michel derrière faisait rejoindre les retardataires un peu ( et même beaucoup) perdus dans la nuit.
Les enfants, comme à chaque fois, faisaient la course pour récupérer les petits bâtons lumineux placés sur le circuit pour baliser l'itinéraire.
A l'arrivée, un petit rafraichissement attendait le marcheurs, heureux de pourvoir se désaltérer car il y avait, pour ceux qui marchaient derrière un peu de poussière, sur ces chemins forestiers très secs en ces temps chauds, et dont le sol est ameubli par le passage des engins de débardage.
Un très belle soirée à l'ambiance familiale et conviviale.
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