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Petite rando sans Histoire...
il était une fois....41 vaillants marcheurs qui décidèrent de se dégourdir les jambes par un bel après-midi (couvert mais 15 ° C au thermomètre) de Janvier. La boucle qu'ils parcoururent se déployait au nord-nord-est du village de Lévignacq.
Mais avant de partir arrêtons nous deux minutes sur ce nom. La terminaison de ce nom de village est d'origine celtique (suffixe -acos latinisé en -acum, utilisé du IIème au IVème siècle) et signifie généralement "domaine de ", (d'après B. Fenie) et de citer un certain Levinius. Ph.Soucieux renvoie à l'éventuelle présence de vigne (le ruisseau porte le même nom) ce qui n'est peut-être pas évident même si cette culture a pu se développer autrefois. La question reste ouverte. En tous cas l'église est magnifique, les parties les plus anciennes dateraient des XIIème et XIIIème siècles. Le presbytère, d' architecture locale, est remarquable aussi.
Tout au plaisir de nous retrouver nous sommes parfois passés devant sans voir ces détails architecturaux.Mais laissons là ces considérations, nous voilà partis.
Prenant la jolie rue avec ses maisons typiques qui monte vers le cimetière ,nous surplombons le village depuis un joli point de vue.
Les chemins de forêts sont beaux et nous les empruntons jusqu'à rejoindre la piste cyclable qui va jusqu'à Uza.
Carrefour un peu dangereux à la traversée de la D41 puis nous nous enfonçons dans la pinède.
Il faut dire que nous sommes accompagnés de main de maître par Jany qui a reconnu le parcours à l'avance et nous dirige sans hésitation.
Nous voici parvenus au ruisseau de la"Coste-heinse" et je ne résiste pas au plaisir de vous dire que ce nom signifie "côte profonde" (cette fois c'est d'après Bernard). De fait le ruisseau a profondément entaillé le plateau sableux et une côte assez raide permet de descendre au bord de l'eau et remonter de l'autre côté. Dans la montée, sur la droite, un curieux lavoir arrête notre attention.
Qui pouvait venir laver son linge dans un endroit si reculé? Peut-être les habitants de Rèchou, airial que l'on devine à travers les arbres et autour duquel nous tournons pour rejoindre l'airial de Lartigaou où veille un gros chien.
Après avoir retraversé la D 41 nous ne nous arrêtons pas au niveau de l'airial de Barzague (-ague=aqua en latin, encore une histoire d'eau) qui cache un étonnant très vieux châtaigner. Seul le photographe a été autorisé à s'en approcher car il est dans une propriété privée. Alors, profitez de la photo!
Après avoir traversé le ruisseau de Barzague, nous débouchons sur la pisciculture de Lévignacq qui ressemble à celle de notre village (Castets).
Les mêmes sentinelles veillent aux poissons.
A 16H30, nous étions de retour aux voitures, ayant parcouru 11km300, dépensé 745 calories et fait 16210 pas ! épreuve qu'ont brillamment surmontée nos deux "nouvelles" Monique et son amie Christine.
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