• PRÉCHACQ : Le trou de Madame

    Temps mitigé prévu ce jeudi 19 septembre, quelques absents craignant les averses, mais tout de même 39 présents pour cette sortie jamais effectuée, d'où un compte-rendu dans cette page.

    Un soleil radieux a baigné la campagne environnante toute l'après-midi. La marche menant à l'endroit recherché ne faisant que 3 km, nous avons  auparavant emprunté celui, voisin, de Louer. Ce parcours très agréable dont vous trouverez des compte-rendus dans le journal de l'Asso.

    De nouveaux adhérents nous ont rejoints, que je vous présente avant de poursuivre :

    Régine et Didier habitent à Magescq, depuis peu. Ils arrivent de l'île de Mayotte où Didier était le chef de la sécurité de l'aéroport

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    Roger habite Pau, mais possède une maison à Vielle Saint Girons depuis une trentaine d'années.

    Doté d'un bon talent d'artiste peintre, il va sûrement rejoindre "La maison de l'artiste" de notre ami Jean.

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    Philippe, natif de Lit et Mixe, était farouchement attaché à son village. Pourtant, il habite Castets depuis plusieurs années, car il y a rencontré la femme de sa vie !

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    Après ces 8,6 km  et retour aux voitures, nous empruntons le sentier qui mème au trou de Madame.

    Avant que certains esprits à l'imagination aventureuse ne s'enflamment, voici le trou de Madame :

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    Cette espèce de rétention d'eau au milieu de ruines a une histoire :

    Pour l’origine même de sa dénomination, les légendes vont bon train. Certaines évoquent une religieuse qu’on aurait retrouvée là, morte. D’autres, retiennent une autre version, qui remonte au XVIIIe siècle. À l’époque, la reine douairière d’Espagne, Marie-Anne de Neubourg, se rend souvent à Dax et ses alentours grâce à son ami, un certain Monsieur Béreau, riche bourgeois originaire de Ciboure. En 1712, elle aurait visité le Trou de Préchacq. Tombée sous le charme du lieu, on aurait alors surnommé ce dernier le Trou de Madame. Une origine noble, comme celle de curistes occasionnels qui s’y baignaient, à l’image de Michel de Montaigne, venu soigner sa gravelle vers 1580.

    Fermé aux curistes depuis 1963, le Trou était encore, en 1922, un véritable lieu de cure hôtelière, entouré d’un bâtiment sur deux niveaux, comprenant dix chambres. le Trou est une source hypothermale avoisinant les 30 °C, autrefois très fréquenté par les curistes. Réputée pour ses vertus thérapeutiques, certains viennent encore jusqu’à elle pour soigner leur maladie de peau : eczéma, psoriasis, ainsi que rhumatismes et affections respiratoires.

    Une petite vidéo du cheminement vers le trou :

     


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