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Santander, c'était super!
« Le car ne fait pas les choses à moitié »;citation de notre ami Alain devant la maîtrise de notre chauffeur, Géraldine, avec ce gigantesque car de 63 places. Conduite toute en douceur, ponctualité et dextérité dans les manœuvres, remarquable !. Car les bus n’ont pas le droit de stationner en ville à Santander… un vrai casse-tête avec un groupe aussi nombreux.
Mais il en fallait plus pour décourager notre président dans la maîtrise de l’organisation et notre chauffeur dans celle de notre véhicule.Découverte de cette région de Cantabrie, au Nord-Ouest de l’Espagne avec ses collines qui sont parfois de vraies montagnes, ses champs verts entourés de haies, ses villes et ses villages denses sans zone pavillonnaire autour, ses percées qui permettent de voir l’Océan, ses forêts d’eucalyptus, parfois quelques pèlerins sur la voie del Norte qui conduit à Saint Jacques de Compostelle… et puis, tout à coup, en haut d’une colline, grand panorama sur Santander sous le soleil, qui n’avait pas été vraiment avec nous jusque-là : explosion de joie dans le bus.
Santander, ville assez dense avec des bâtiments serrés les uns contre les autres, d’architecture diverse mais avec une certaine unité. Nombreux parcs ouverts à tous, avec des pelouses et des jeux d’enfants. La ville est très fleurie.
Et que dire du cadre ! tout au long du week-end, nous allons de merveilles en merveilles. Que ce soit au phare, Faro Cabo Mayor, qui se dresse sur son promontoire rocheux...
à la presqu’île de la Magdalena...
ou même sur la promenade qui longe le port,… partout des pelouses bien entretenues et des fleurs.
Partout des rochers qui plongent dans la mer et sur lesquels les vagues viennent déferler.
Depuis le Faro Cabo Major, c’est une vue sur presque 360° qui nous émerveille.
La lumière, selon l’heure, scintille sur la mer ou enrobe d’une couleur chaude les plages sableuses des criques.
Les activités étaient diverses selon qu’on était partant dans le groupe des marcheurs, ou celui des non-marcheurs qui était fidèlement guidé par Gérardine.
Quand les deux groupes se sont retrouvés au phare, on n'a pas pu résister au plaisir de faire une photo de groupe.
Les « non-marcheurs », arrivés plus tôt à l’hôtel le samedi, ont déchargés le bus et stockés nos bagages dans l’entrée de l'hôtel. Le deuxième groupe n’a pas tardé à les rejoindre pour prendre possession des chambres dans ce petit hôtel trois étoiles* à l’extrémité de la zone habitée. Devant nous, la mer. C’est là que nous passerons la nuit, bercés par le bruit des vagues.
Puis temps libre qui permit à chacun, soit d’aller marcher sur la plage Del Sardinero, d’aller jusqu’à la presqu’île de la Magdalena…D’autres n’ont pas hésité à prendre le bus pour aller jusqu’au Centre Ville, que certains sont venus découvrir en traversant plusieurs Barrios (quartiers). Une bonne immersion.
La cathédrale qui est assez modeste cache tout de même quelques trésors. Si les célébrations nous ont empêché de visiter l’intérieur (dont certaines parties sont antérieures au XIIème siècle), nous avons pu admirer le cloître aux voûtes gothiques.
Nous avons pu voir une maquette reconstituant la ville au XVII ème siècle. Passionnante !
Le dimanche nous avons repris le chemin du bord de côte pour aller découvrir la pointe de la Magdalena. Très beau paysage, pelouses soignées, décors simples, impression de pureté.
Nous n’avons pas résisté au plaisir d’aller voir les animaux, pingouins, otaries…, les reconstitutions des galions des explorateurs, avant d’admirer le Palais de la Magdalena construit par la ville et offert au roi Alphonse XIII (1886-1941) comme résidence d’été.
La plus grande surprise fut sans doute le papillon d’environ 25 cm d’envergure découvert par Jean-Pierre (un Grand Paon de Nuit). Il était vivant… le papillon, JP aussi !
La visite du Musée Maritime, bien qu’un peu compliquée par le fait d’avoir à traduire, était passionnante. Nous avons assisté à la distribution de nourriture aux poissons dans l’aquarium. Un plongeur leur tend des poignées de petits poissons et de morceaux. Tous les poissons viennent manger dans sa main, les uns après les autres.
La première salle abrite des squelettes gigantesques de rorquals : très impressionnants.
Puis, aux étages supérieurs, des reconstitutions historiques témoignent de la vie de cette côte Cantabrique depuis les Romains (et un peu avant), jusqu’à nos jours, en passant par la période des grandes explorations…La côte Cantabrique est toute entière tournée vers la mer. La pêche et la navigation sont ses principales ressources.
La culture, c’est bien, mais ça ne nourrit pas.
Le samedi midi, tout juste arrivés, nous avons sorti le pique-nique des sacs. Non loin du phare une belle pelouse nous attendait. Partage des spécialités de chacun. A la table des « officiels » un petit verre n’est pas de refus.
C’est aussi autour d’un apéritif que nous nous sommes retrouvés après notre premier contact avec la ville. Chacun racontant ses expériences et ses impressions, nous étions tous ensemble, et l’amitié aidant, nous avons unis nos voix pour chanter quelques chansons, entrainés par Evelyne. Le répertoire commence à être intéressant !
Cette petite mise en bouche a été suivie d’un bon repas, un peu trop copieux à mon goût (note de l’auteur) auquel nous avons fait honneur car la journée a été longue.
En Espagne, les horaires sont invraisemblables mais on ne traîne pas à table. Et ça, c’est appréciable ! (impression qui n’engage que moi).
A la Casa del Indiano, le dimanche en fin de séjour, un délicieux repas nous attendait. Il était bien 14h quand nous sommes passés à table mais nous avons quand même eu un peu de temps, avant le rendez-vous avec le bus, pour faire un petit tour digestif en ville.
Très bon moment de convivialité et très bon repas…qui clôture comme il se doit (Cf Astérix) ces deux jours passés ensemble.
Les meilleures choses ayant une fin, nous nous retrouvons à 17h pour notre dernier rendez-vous devant la Banque de Santander (quelque peu ostentatoire !) sur le Paseo de Pereda qui n’a plus de secret pour nous. Nous montons rapidement dans le bus. Quatre heures plus tard, Géraldine nous dépose devant le Cinéma à Castets.
Ce soir, alors que nous aurons regagné notre village landais, les lumières de Santander brilleront dans la nuit, les vagues continueront à battre les rochers et à déferler sur la plage del Sardinero.
Nous en garderons longtemps le souvenir.
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