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A la découverte d' Angoumé
Jeudi 24 janvier, non pardon avril. C'est vrai que cette mâtinée ressemble beaucoup à celles que nous avons eu cet hiver, avec le même questionnement récurrent: va t'il cesser de pleuvoir cet après-midi? 20 ont répondu oui.
Et ils ont eu raison, même si nous avons eu droit à un petit rafraichissement de 10 mn. Il faisait donc très bon pour se promener.
Promener est le terme approprié pour qualifier cette sortie. Une dizaine de km agrémenté de haltes relativement longues.
Direction un petit village situé pas loin de DAX, Angoumé. Ah bon ça existe? ben oui !
Peu le connaissait et pourtant c'est le village où vécut le célèbre compositeur René d'Avezac de Castéra, né à Dax en 1873 et mort à Angoumé, en 1955.
La demeure est considéré comme le "château d' Angoumé" où demeure toujours Luc d'Avezac de Castéra, fondateur et directeur de la société " LES BARTHEX".
Circuit du Conseil général, peu attrayant a priori car des pins, toutefois le village est logé en partie sur le massif de la forêt landaise, et en partie sur la zone des Barthes de l'Adour qu'il surplombe. On trouve donc vers le sud-ouest de vastes étendues de pins, le chemin emprunté est surélevé et nous voyons de chaque côté une très longue cuvette où foisonne la tourbe, la rando est d'ailleurs appelée: Circuit des tourbières, et en descendant vers l'Adour, une végétation plus variée, composée essentiellement de chênes.
Progression relax donc, nous nous arrêtons très vite, premières vidanges, d'autres ne pouvant à la fois parler et marcher
Un petit ruisseau, le laboudigue, un lavoir restauré où l'on ne lave plus rien depuis bien longtemps et qui devient donc un "à voir".
Ces petits villages sont très prisés, les urbains venant y construire leur résidence, charmante et fleurie.
Sa floraison est maintenant à son apogée, de superbes asphodèles.
Et nous terminons devant l'église caractéristique de ce village où, dans l'herbe, se trouve de minuscules pieds d'orchidées.
Le poête ...
"Oui, je suis ainsi fait; sensible et frémissant,
Toute peine d'autrui m'est une déchirure
Et je garde toujours en mon coeur la blessure,
Amis, de tout chagrin qui me griffe en passant
Que nul ne me connait, même pas moi sans doute,
Et surtout pas les gens dont je suis familier,
Je ne me confie pas; je suis singulier,
Solitaire et blessé, que l'amitié envoute."
Jean-Marie Jouaret
Dorénavant, vous trouverez, parfois, dans mon compte rendu, une strophe ou deux, tirés de son livre; "Un peu des Landes, un peu de moi", de notre poête local expatrié depuis longtemps à Paris ...
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