• Cette année, exceptionnellement et pour la première fois, l'Assemblée générale des Par Chemins se tenait dans les locaux du cinéma Le Kursaal à Castets.  Assemblée qui revêtait un caractère particulier pour au moins trois raisons. La première tenait au changement de lieu, la deuxième au fait que le Président avait déclaré qu'il quittait son poste, et qu'il fallait trouvait un remplaçant, et enfin parce qu'en lieu et place de l'habituel repas que nous faisions après l'assemblée, nous avions décidé d'aller passer la soirée au cabaret "Le Mirage" à Mézos

    Compte tenu du programme d'après assemblée, le président avait demandé à tous d'être à l'heure et signifié qu'il n'y aurait pas de quart d'heure landais comme il est de coutume dans toutes les réunions ou à peu prés.

    A 17h30 tout le monde était là, la réunion pouvait commencer. Les participants, nombreux (environ 80 personnes), s'installaient dans la salle du cinéma fraichement rénovée, avec ses fauteuils tout neufs au beau dégradé de couleurs.

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    Tout le mode était confortablement installé, pourtant il régnait une atmosphère un peu tendue dans la salle. Pour preuve le silence impressionnant avant l''ouverture de la séance; alors que d'ordinaire il est nécessaire d'attendre que les discussions cessent, voire même de demander le silence.

    Après les remerciements d'usage pour le prêt de la salle, le président souhaitait la bienvenue aux nouveaux arrivants puis il donnait lecture du bilan moral  qui retrace l'activité de l'association pour la saison écoulée.

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    Rappel des moments forts de cette saison. Le week-end à Santander en Espagne, l'organisation du marché artisanal, la participation à l'organisation des fêtes de Castets, en juillet la rando de nuit avec repas animée par la troupe Art Sans Cible, le voyage au Canada pour une trentaine de parchemineurs, la participation au téléthon à Linxe et le rallye pédestre dans le cadre à l'animation Sport à la page à Castets, sans oublier les vendanges chez Bernard et Danièle à Linxe, voilà pour les plus importants.

    Le bilan financier, présenté par Michel, faisait apparaître un solde positif  qui permettait d'envisager la possibilité de faire encore cette année une sortie d'un W.E. en fin de saison.

    Pour remplacer le président sortant deux candidats se sont déclarés : Gérardine et Jany qui souhaitent assurer les fonctions en coprésidence. Ils devront être élus par le conseil d'administration.

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    Le principe de coprésidence est accepté à l'unanimité par l'assemblée. La modification des statuts pour permettre ce changement dans l'organisation de l'association est acceptée  à l'unanimité également.

    Le président sortant déclare qu'il reste au sein du comité d'administration.

    Bernard demande la parole et s’exprimant au nom de tous les adhérents, il propose que le président sortant soit nommé président honoraire en remerciement de son action pendant les dix années passées à la tête de l'association.

    Lucette qui a décidée pour des raisons personnelles de quitter le conseil d'administration est remplacée par Florence qui  prend aussi les fonctions de Secrétaire.

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     L’assemblée générale prend fin après que Sophie adjointe au maire et représentant le premier magistrat de la commune ait félicité l'association pour ses activités diverses, son implication dans le paysage social de la commune et la bonne gestion de sa trésorerie.

    Un pot de l'amitié est servi dans le hall du cinéma où la sangria made by Gérardine et tous les divers petits toasts préparés par nos adhérent(es) ont été très appréciés.

    A 19h30 c'est le départ pour le cabaret, où nous sommes attendus pour 20h00. Deux autres associations s'étant jointes à nous pour cette soirée (106 personnes au total), c'est un très long convoi de voitures qui s'est ébranlé en direction de Mézos

    Le cabaret "Le Mirage" existe depuis à peine deux ans. Implanté près du camping à Mézos, c'est un bel endroit. Une salle à la décoration un peu clinquante mais qui sied bien au lieu.

    Le repas était excellent et la troupe, jeune certes, n'a pas ménagé sa peine et nous a offert un très beau spectacle.

    Une très belle soirée pour clôturer cette assemblée générale qui marquait les 10 ans d'existence de notre association.

     


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  • Au fil des articles de cette page, vous avez maintes fois vu son visage.

    Jeannot est un peu (beaucoup) un adhérent spécial dans notre association.

    Au Québec on l'a surnommé wakanoha opahooan, ce qui en dialecte Mohawk signifie :

    "Celui qui marche peu et déconne beaucoup"

    Samedi dernier, lors de l'Assemblée générale, il était resté très discret, jusqu'au moment où ...

    lors de la soirée au cabaret "Le Mirage" il a dansé avec Marilyn Monroë !!

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    Un exploit unique de nos jours !


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  • Pour être exact, ce serait plutôt un petit lexique Québécois-Français de quelques locutions, qui nous ont surprises au cours de nos visites, lors de notre voyage au Canada (voir compte rendu).

    Le petit lexique Franco-Québécois

    Magasiner signifie faire ses courses.

    Estamper (mot souvent employé) pour estampiller (mot peu employé).

    On ne descend pas du bus, on débarque. Il y a l'endroit et l'endos (comprendre l'envers).

    On n'est pas torse nu mais en bedaine.

    Les gosses (attention à ce que vous dites!) désignent les testicules. Pour parler des enfants on dit "flo et flones".

    "Chum" désigne le mari ou l'amoureux, pour l'ami ce sera le chum de gars ou le chum de fille pour une amie.

    L'épouse est la blonde (même si elle est brune de peau!)

    Les jurons font appel à des connotations religieuses. La plus fréquente est sans doute "tabernacle" qui se dit en fait "tabernac". Mais on trouve aussi calice!, chris!, ciboire! calvaire! ostie (prononcer sti!). Et jurer se dit sacrer.

    Les bobets sont les sous vêtements féminins et les bibites, les insectes volants, maringouins et autres moustiques.

    Voici quelques expressions qui valent leur pesant de dollars (canadiens bien sûr!)

    Une emmanchure de broche à foin est quelque chose qui est mal fait.

    Je vous souhaite d'avoir des bidoux (avoir de l'argent) car la vie est dispendieuse (chère). Prendre pour argent comptant c'est prendre quelque chose pour du cash..

    Se paqueter la fraise signifie être bourré. Dans ce cas vous marchez croche (zigzaguer). Branler dans le manche c'est être hésitant, indécis.

    Si vous êtes moumoune c'est  que vous êtes chochotte et avoir une poignée dans le dos c'est être naïf..

    Préférez vous jouer de l'harmonica ou de la ruine babine?

    Passer de la guignolet est faire la quête pour un organisme de charité, avoir de la brou dans le toupet c'est être pressé.

    Il n'est pas bon virer son capot de bord c'est à dire changer d'idées.

    Savez vous qu'un manufacturier est un fabricant et que la noirceur ou la brumante est  la nuit.

    Tout ceci est supposément le sujet dont on jase (comprendre dont on parle). A moins que ce ne soit du clavardage (tchat).

    Le blé d'inde désigne le maïs en référence à la période de découverte du nouveau continent. Le véhicule recréatif est le camping car et la voiture se dit char (prononcer chôr). Le traversier vous permet de franchir la rivière (bac). Et la déviation sera flèchée "détour"qui évitera la "congestion" (bouchon).

    Quand vous saurez qu'un déambulateur se dit une marchette et que le radiateur se nomme calorifère, que la chaudière désigne le seau, que la déneigeuse  est une charrue et que peinturer désigne l'action de peindre des murs (peindre désigne le travail de l'artiste peintre), il y a de quoi cogner des clous (s'endormir en piquant du nez).

    Quant à moi, "j'étais pas bien de me connecter" (je n'ai pas pu me connecter) ou plutôt cela m'a été difficile. A tantôt (tout à l'heure). Nous avons beaucoup apprécié le "virayage" sur les sites que nous avons visités (allées et venues sur un site).

    Cette petite révision n'était pas superflue ce me semble. Mais rappelez-vous surtout que lorsque nous étions au Québec, c'est nous qui avions un drôle d'accent et qui "jasions" rigolo.

    Puisse ce petit lexique vous aider, pour un futur voyage au au Québec !


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  • Temps mitigé prévu ce jeudi 19 septembre, quelques absents craignant les averses, mais tout de même 39 présents pour cette sortie jamais effectuée, d'où un compte-rendu dans cette page.

    Un soleil radieux a baigné la campagne environnante toute l'après-midi. La marche menant à l'endroit recherché ne faisant que 3 km, nous avons  auparavant emprunté celui, voisin, de Louer. Ce parcours très agréable dont vous trouverez des compte-rendus dans le journal de l'Asso.

    De nouveaux adhérents nous ont rejoints, que je vous présente avant de poursuivre :

    Régine et Didier habitent à Magescq, depuis peu. Ils arrivent de l'île de Mayotte où Didier était le chef de la sécurité de l'aéroport

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    Roger habite Pau, mais possède une maison à Vielle Saint Girons depuis une trentaine d'années.

    Doté d'un bon talent d'artiste peintre, il va sûrement rejoindre "La maison de l'artiste" de notre ami Jean.

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    Philippe, natif de Lit et Mixe, était farouchement attaché à son village. Pourtant, il habite Castets depuis plusieurs années, car il y a rencontré la femme de sa vie !

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    Après ces 8,6 km  et retour aux voitures, nous empruntons le sentier qui mème au trou de Madame.

    Avant que certains esprits à l'imagination aventureuse ne s'enflamment, voici le trou de Madame :

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    Cette espèce de rétention d'eau au milieu de ruines a une histoire :

    Pour l’origine même de sa dénomination, les légendes vont bon train. Certaines évoquent une religieuse qu’on aurait retrouvée là, morte. D’autres, retiennent une autre version, qui remonte au XVIIIe siècle. À l’époque, la reine douairière d’Espagne, Marie-Anne de Neubourg, se rend souvent à Dax et ses alentours grâce à son ami, un certain Monsieur Béreau, riche bourgeois originaire de Ciboure. En 1712, elle aurait visité le Trou de Préchacq. Tombée sous le charme du lieu, on aurait alors surnommé ce dernier le Trou de Madame. Une origine noble, comme celle de curistes occasionnels qui s’y baignaient, à l’image de Michel de Montaigne, venu soigner sa gravelle vers 1580.

    Fermé aux curistes depuis 1963, le Trou était encore, en 1922, un véritable lieu de cure hôtelière, entouré d’un bâtiment sur deux niveaux, comprenant dix chambres. le Trou est une source hypothermale avoisinant les 30 °C, autrefois très fréquenté par les curistes. Réputée pour ses vertus thérapeutiques, certains viennent encore jusqu’à elle pour soigner leur maladie de peau : eczéma, psoriasis, ainsi que rhumatismes et affections respiratoires.

    Une petite vidéo du cheminement vers le trou :

     


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  • 27 septembre 2017 Les Par Chemins prennent l'avion et partent pour le Canada.

    Point de regroupement sur la place de la mairie à Castets, non sans avoir, pour quelques uns, laissé les voitures en stationnement chez Anne Marie qui leur offrait l'hospitalité.

    Formalités de douane et d'enregistrement sans problème. Le passage à la Sécurité en a troublé plus d'un !..

    Nous voici donc dans l'avion et nous quittons la France

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    pour arriver 7 heures plus tard (et un changement à Montréal (vive les couloirs d’aéroport à Montréal), puis Toronto.

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    A Toronto, Sophie...

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    nous attendait avec sa petite pancarte "les par chemins" et son sourire. Et elle a commencé à nous compter. Pendant ces huit jours elle n'a cessé de nous compter, pour être sûre de ne jamais oublier personne, et comme nous sommes disciplinés cela n'a jamais posé de problème.

    Nous regagnons notre hôtel pour un petit casse croûte rapide, avant d'aller se coucher pour rattraper le décalage horaire.

    Nous, c'est à dire le groupe des 40 en majorité des Par chemins fidèles aux sorties du jeudi après midi, plus quelques sympathisants, tels que Corinne et Alain sans oublier les frères et soeurs de Gérardine qui se sont joints au groupe.

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    C'en est suivi huit jours passionnants de découvertes .

    Commençons par les villes:

    Québec. (A tout seigneur tout honneur!). C'est en effet la ville la plus ancienne (fondée en 1608 par Samuel Champlain).

    Le mot québec signifie "l'endroit où se rétrécie le fleuve" en langue Algonquine. C'est le dernier pont vers l'aval.

    La ville de Québec a gardé ses fortifications. C'est la seule ville d'Amérique du Nord à les avoir conservées. Elles ont été construites au début du XIX ème siècle, en s'inspirant de celles de Vauban.

    Ses ruelles  aux maisons à taille humaine nous ont bien plu. Nous avons pu nous y promener, découvrir le majestueux château Frontenac ...

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    ainsi que la cathédrale décorée de mosaïques.

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    Ayant visité Québec en fin de séjour, ce fut aussi l'occasion de découvrir l'artisanat local et de nombreuses petites échoppes pour satisfaire nos envies.

    Montréal, ville olympique en 1976 est également admirable...

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    Deuxième ville francophone après Paris, elle est située sur une île du fleuve St Laurent. En haut de la colline un calvaire. Il a été décidé qu'aucun building ne devait dépasser cette colline.

    Elle fut fondée en 1642 par des religieux et des laïcs, qui avaient pour but de promouvoir le christianisme. Quelques vues parlent d'elle-même. Remarquez que le groupe est très attentif.

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    Un peu de temps libre nous a permis de fureter dans les rues et de nous imprégner de son atmosphère. Nous y avons découvert entre autre cette œuvre de Claude Cormier.

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