• Pour être exact, ce serait plutôt un petit lexique Québécois-Français de quelques locutions, qui nous ont surprises au cours de nos visites, lors de notre voyage au Canada (voir compte rendu).

    Le petit lexique Franco-Québécois

    Magasiner signifie faire ses courses.

    Estamper (mot souvent employé) pour estampiller (mot peu employé).

    On ne descend pas du bus, on débarque. Il y a l'endroit et l'endos (comprendre l'envers).

    On n'est pas torse nu mais en bedaine.

    Les gosses (attention à ce que vous dites!) désignent les testicules. Pour parler des enfants on dit "flo et flones".

    "Chum" désigne le mari ou l'amoureux, pour l'ami ce sera le chum de gars ou le chum de fille pour une amie.

    L'épouse est la blonde (même si elle est brune de peau!)

    Les jurons font appel à des connotations religieuses. La plus fréquente est sans doute "tabernacle" qui se dit en fait "tabernac". Mais on trouve aussi calice!, chris!, ciboire! calvaire! ostie (prononcer sti!). Et jurer se dit sacrer.

    Les bobets sont les sous vêtements féminins et les bibites, les insectes volants, maringouins et autres moustiques.

    Voici quelques expressions qui valent leur pesant de dollars (canadiens bien sûr!)

    Une emmanchure de broche à foin est quelque chose qui est mal fait.

    Je vous souhaite d'avoir des bidoux (avoir de l'argent) car la vie est dispendieuse (chère). Prendre pour argent comptant c'est prendre quelque chose pour du cash..

    Se paqueter la fraise signifie être bourré. Dans ce cas vous marchez croche (zigzaguer). Branler dans le manche c'est être hésitant, indécis.

    Si vous êtes moumoune c'est  que vous êtes chochotte et avoir une poignée dans le dos c'est être naïf..

    Préférez vous jouer de l'harmonica ou de la ruine babine?

    Passer de la guignolet est faire la quête pour un organisme de charité, avoir de la brou dans le toupet c'est être pressé.

    Il n'est pas bon virer son capot de bord c'est à dire changer d'idées.

    Savez vous qu'un manufacturier est un fabricant et que la noirceur ou la brumante est  la nuit.

    Tout ceci est supposément le sujet dont on jase (comprendre dont on parle). A moins que ce ne soit du clavardage (tchat).

    Le blé d'inde désigne le maïs en référence à la période de découverte du nouveau continent. Le véhicule recréatif est le camping car et la voiture se dit char (prononcer chôr). Le traversier vous permet de franchir la rivière (bac). Et la déviation sera flèchée "détour"qui évitera la "congestion" (bouchon).

    Quand vous saurez qu'un déambulateur se dit une marchette et que le radiateur se nomme calorifère, que la chaudière désigne le seau, que la déneigeuse  est une charrue et que peinturer désigne l'action de peindre des murs (peindre désigne le travail de l'artiste peintre), il y a de quoi cogner des clous (s'endormir en piquant du nez).

    Quant à moi, "j'étais pas bien de me connecter" (je n'ai pas pu me connecter) ou plutôt cela m'a été difficile. A tantôt (tout à l'heure). Nous avons beaucoup apprécié le "virayage" sur les sites que nous avons visités (allées et venues sur un site).

    Cette petite révision n'était pas superflue ce me semble. Mais rappelez-vous surtout que lorsque nous étions au Québec, c'est nous qui avions un drôle d'accent et qui "jasions" rigolo.

    Puisse ce petit lexique vous aider, pour un futur voyage au au Québec !


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  • Temps mitigé prévu ce jeudi 19 septembre, quelques absents craignant les averses, mais tout de même 39 présents pour cette sortie jamais effectuée, d'où un compte-rendu dans cette page.

    Un soleil radieux a baigné la campagne environnante toute l'après-midi. La marche menant à l'endroit recherché ne faisant que 3 km, nous avons  auparavant emprunté celui, voisin, de Louer. Ce parcours très agréable dont vous trouverez des compte-rendus dans le journal de l'Asso.

    De nouveaux adhérents nous ont rejoints, que je vous présente avant de poursuivre :

    Régine et Didier habitent à Magescq, depuis peu. Ils arrivent de l'île de Mayotte où Didier était le chef de la sécurité de l'aéroport

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    Roger habite Pau, mais possède une maison à Vielle Saint Girons depuis une trentaine d'années.

    Doté d'un bon talent d'artiste peintre, il va sûrement rejoindre "La maison de l'artiste" de notre ami Jean.

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    Philippe, natif de Lit et Mixe, était farouchement attaché à son village. Pourtant, il habite Castets depuis plusieurs années, car il y a rencontré la femme de sa vie !

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    Après ces 8,6 km  et retour aux voitures, nous empruntons le sentier qui mème au trou de Madame.

    Avant que certains esprits à l'imagination aventureuse ne s'enflamment, voici le trou de Madame :

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    Cette espèce de rétention d'eau au milieu de ruines a une histoire :

    Pour l’origine même de sa dénomination, les légendes vont bon train. Certaines évoquent une religieuse qu’on aurait retrouvée là, morte. D’autres, retiennent une autre version, qui remonte au XVIIIe siècle. À l’époque, la reine douairière d’Espagne, Marie-Anne de Neubourg, se rend souvent à Dax et ses alentours grâce à son ami, un certain Monsieur Béreau, riche bourgeois originaire de Ciboure. En 1712, elle aurait visité le Trou de Préchacq. Tombée sous le charme du lieu, on aurait alors surnommé ce dernier le Trou de Madame. Une origine noble, comme celle de curistes occasionnels qui s’y baignaient, à l’image de Michel de Montaigne, venu soigner sa gravelle vers 1580.

    Fermé aux curistes depuis 1963, le Trou était encore, en 1922, un véritable lieu de cure hôtelière, entouré d’un bâtiment sur deux niveaux, comprenant dix chambres. le Trou est une source hypothermale avoisinant les 30 °C, autrefois très fréquenté par les curistes. Réputée pour ses vertus thérapeutiques, certains viennent encore jusqu’à elle pour soigner leur maladie de peau : eczéma, psoriasis, ainsi que rhumatismes et affections respiratoires.

    Une petite vidéo du cheminement vers le trou :

     


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  • 27 septembre 2017 Les Par Chemins prennent l'avion et partent pour le Canada.

    Point de regroupement sur la place de la mairie à Castets, non sans avoir, pour quelques uns, laissé les voitures en stationnement chez Anne Marie qui leur offrait l'hospitalité.

    Formalités de douane et d'enregistrement sans problème. Le passage à la Sécurité en a troublé plus d'un !..

    Nous voici donc dans l'avion et nous quittons la France

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    pour arriver 7 heures plus tard (et un changement à Montréal (vive les couloirs d’aéroport à Montréal), puis Toronto.

    p

    A Toronto, Sophie...

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    nous attendait avec sa petite pancarte "les par chemins" et son sourire. Et elle a commencé à nous compter. Pendant ces huit jours elle n'a cessé de nous compter, pour être sûre de ne jamais oublier personne, et comme nous sommes disciplinés cela n'a jamais posé de problème.

    Nous regagnons notre hôtel pour un petit casse croûte rapide, avant d'aller se coucher pour rattraper le décalage horaire.

    Nous, c'est à dire le groupe des 40 en majorité des Par chemins fidèles aux sorties du jeudi après midi, plus quelques sympathisants, tels que Corinne et Alain sans oublier les frères et soeurs de Gérardine qui se sont joints au groupe.

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    C'en est suivi huit jours passionnants de découvertes .

    Commençons par les villes:

    Québec. (A tout seigneur tout honneur!). C'est en effet la ville la plus ancienne (fondée en 1608 par Samuel Champlain).

    Le mot québec signifie "l'endroit où se rétrécie le fleuve" en langue Algonquine. C'est le dernier pont vers l'aval.

    La ville de Québec a gardé ses fortifications. C'est la seule ville d'Amérique du Nord à les avoir conservées. Elles ont été construites au début du XIX ème siècle, en s'inspirant de celles de Vauban.

    Ses ruelles  aux maisons à taille humaine nous ont bien plu. Nous avons pu nous y promener, découvrir le majestueux château Frontenac ...

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    ainsi que la cathédrale décorée de mosaïques.

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    Ayant visité Québec en fin de séjour, ce fut aussi l'occasion de découvrir l'artisanat local et de nombreuses petites échoppes pour satisfaire nos envies.

    Montréal, ville olympique en 1976 est également admirable...

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    Deuxième ville francophone après Paris, elle est située sur une île du fleuve St Laurent. En haut de la colline un calvaire. Il a été décidé qu'aucun building ne devait dépasser cette colline.

    Elle fut fondée en 1642 par des religieux et des laïcs, qui avaient pour but de promouvoir le christianisme. Quelques vues parlent d'elle-même. Remarquez que le groupe est très attentif.

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    Un peu de temps libre nous a permis de fureter dans les rues et de nous imprégner de son atmosphère. Nous y avons découvert entre autre cette œuvre de Claude Cormier.

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  • Toronto, ville anglophone puisque située dans la province de l'Ontario. Ce sera notre parenthèse "british".

    Toronto est un ancien fort français (Fort Rouillé) fondé en 1750. (Exemple de fort. Celui-ci est situé à la sortie de la rivière Niagara).

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     Au cours de la Révolution Américaine, de nombreux colons britanniques loyalistes venant des provinces américaines instables, se sont réfugiés dans cette région.

    Toronto s'est appelé "York" de 1393 à 1834. Elle devait subir de graves destructions pendant la guerre de 1812.

    En1834 l'agglomération d'York devient Toronto.
    Le nom de Toronto  était autrefois celui d'un lac situé à environ 120km de la ville. Celui-ci s'appelle désormais le lac Simcoe du nom du premier gouverneur canadien qui fit de York/toronto sa capitale. "Toronto " signifie "l'endroit où les racines des arbres trempent dans l'eau" en dialecte Mohawk. Située en aval des chutes du Niagara on peut comprendre cette appellation.

    Plus communément on la nomme la ville-Reine.

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    Une importante population irlandaise fuyant la famine s'installe vers 1850.

    En 1904 un grand incendie détruit une grande partie du centre. La ville fut rapidement reconstruite, mais il ne reste que peu de chose des constructions anciennes. De très nombreux gratte-ciels constituent le cœur de la ville, qui se développe aussi en souterrain...

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    la communauté urbaine est très cosmopolite.

    C'est par Toronto que nous commencions notre découverte du Canada. Pour certains la première mise en route fut un peu difficile. Jugez en par vous même: pas de lait chaud au petit déjeuner, le café s'apparente plus à du jus de chaussettes qu'à notre petit expresso corsé; Il faut bien se mettre à l'évidence: ce voyage est un voyage, pas des vacances; il faudra donc respecter les horaires ! Après son joyeux "bon matin", Sophie met les choses au point avec beaucoup de délicatesse et de pédagogie mais fermement. Et  nous ne saurions finir sans parler d'Ottawa la capitale du Canada.

    Située dans l'est de l'état de l'Ontario, sur la rivière des Ouataouais, c'est la capitale de la confédération canadiennephoto

    Le canal Rideau avec ses écluses traverse la ville. Il relie cette rivière au lac Ontario à Kingston...

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    C'est le plus vieux système de canaux toujours en activité en Amérique du Nord.

    La première chose qui surprend quand on se promène dans les rues d'Ottawa est sûrement ce mariage entre le béton les espaces verts... et pour nous, Landais, c'est avec plaisir que nous avons retrouvé les cousins gris de nos écureuils.

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    Ce n'était pas la saison du festival de la tulipe, qui est aussi celui de l'amitié, mais nous avons pu jouir de la ville et l'amitié était pour nous dans le bus.

    Dans cette ville nous avons eu  la chance de visiter le Musée d'histoire, qui est passionnant. Je ne vous parlerai pas des colons et de l'historique du développement de ce pays depuis leur arrivée, sujets traités dans les étages. En effet,  je me suis laissée captiver par les amérindiens, leurs vie, leurs coutumes et leur histoire. Je joints donc deux illustrations de leur traditions. Dire qu'ils étaient arrivés sur ces territoires il y  a quelques 15 000 ans, lors de la dernière glaciation qui a baissé le niveau de la mer, créant un pont terrestre reliant l'Eurasie à l'Amérique.

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  • Des sites à vous couper le souffle !

    Le tout premier site que nous avons découvert est la très célèbre chute du Niagara. Située entre le Lac Erié et le Lac Ontario, cette chute d'eau, qui en fait est double, est spectaculaire ! il y  a la chute américaine...

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    et la chute canadienne en fer à cheval...

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    Déguisés avec nos ponchos rouges...

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    nous sommes allés tout près de la chute, dans un bruit fracassant et une brume enveloppante. Un peu déçus par l'environnement, que ne montrent pas les photos...

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    qui est très urbanisé. C'est un peu l'exploitation du touriste, mais la vue en vaut le déplacement.

    A l'autre extrémité de notre parcours, plein Nord, nous avons découvert le Lac St Jean. C'était le soir mais il faisait encore jour...

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    Ce lac est gigantesque et on ne voit pas l'autre rive quand on est sur le bord. Qu'est-ce que notre lac de Léon à côté !

    Nous sommes arrivés au Lac à l'eau claire, nom de notre résidence, sur la commune de St Alexis des Monts. Petite promenade pour nous dégourdir les jambes et marcher au bord de la forêt qui l'entoure, avant d'aller dormir dans des chalets accueillants...

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    Il est un site qui est peut-être moins réputé que les chutes du Niagara : les chutes de Montmorency, proches du vieux Québec. Cette cascade est haute de 83 m (Niagara 57m de haut)...

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    seul le volume d'eau est moindre. Le soleil n'était pas au rendez-vous, mais cela valait le détour ! La plupart d'entre nous ont grimpé l'escalier sur le bord, pour prendre un peu de hauteur et un peu moins d'embruns.


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